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Anniversaire de Star Trek IV : Retour sur Terre



Le 26 novembre 1986 sortait sur les écrans américains le film Star Trek IV : Retour sur Terre réalisé par Léonard Nimoy.

Voici le synopsis :


En 2285, au cours de la mission de sauvetage sur Genesis pour sauver Spock, l’U.S.S. Enterprise NCC-1701 a été détruit suite à un affrontement avec les Klingons. C'est donc aux commandes d'un oiseau-de-proie Klingon volé que Kirk, Spock, McCoy, Sulu, Uhura, Chekov, Scotty et Saavik sont revenus sur Vulcain. En 2286, au bout de 3 mois d'exil et après que Spock ce soit remis totalement, ils décident de rentrer sur Terre pour être traduits en cour martiale mais une surprise de taille les attend à leur retour... En effet au même moment, une mystérieuse sonde de très grande taille pénètre sur le territoire de la Fédération des Planètes Unies, tous les vaisseaux envoyés pour prendre contact sont privés d'énergie en approchant de cette sonde. La sonde atteint finalement le système solaire et ce place en orbite terrestre, elle commence a émettre de curieux signaux en direction des océans qui ont pour effet de complètement dérégler le climat de la planète tout en vidant les réserves d'énergie. Le Président de la Fédération et l'état-major de Starfleet sont complètement dépassés et ne savent comment réagir, le Président décide finalement de déclarer la mise en quarantaine de la planète et ordonne à tout vaisseaux de s'éloigner. À bord du vaisseau Klingon, rebaptisé HMS Bounty par le docteur McCoy, Kirk et son équipage capte le message du Président ainsi que les signaux de la sonde. Spock, après des recherches, indique qu'ils correspondent aux chants des baleines à bosse, toutes disparues à cette époque. Kirk et son équipage entreprennent un périlleux voyage dans le temps en utilisant l'effet de fronde autour du soleil pour tenter de ramener un couple de ces baleines à bosse avant que la sonde ne détruise la Terre. Finalement, ils arrivent en 1986 et captent des chants de baleines dans la baie de San Francisco. Après avoir occulté le vaisseau Klingon, l'équipage se divise alors en trois petites équipes, vivant des aventures palpitantes, en se lançant dans l'inconnu, dans la civilisation des années 80 dépeinte comme une culture très primitive et paranoïaque. Ainsi, ce sera l'opportunité pour Spock de distraire le public en utilisant mal à propos les injures qui fleurissent dans le langage du XXème siècle. Finalement, Kirk et Spock trouvent un couple de baleines baptisées George et Gracie à l'aquarium de la baie de San Francisco. Ils rencontrent également le Dr Gillian Taylor, biologiste marine intriguée par ses étranges individus. Chekov et Uhura utilisent le matériel nucléaire du porte-avions U.S.S. Enterprise dans la base navale d'Alameda pour réalimenter en énergie le vaisseau Klingon et Scott enseigne au Dr. Nichols de la Plexi-Corp comment créer une plaque d'aluminium transparente de 3 cm d'épaisseur pour résister à la pression de 600 m3 d'eau afin de créer un aquarium à bord du vaisseau Klingon. Chekov se fera capturer à bord du porte-avions et sera interrogé par le FBI qui le soupçonne d'être un espion du KGB. Il se blessera gravement en tentant de s'évader et sera sauver in extremis par le docteur McCoy. Finalement, les baleines sont sauvées des braconniers et téléportées sur le Bounty avec le Dr Taylor qui a finalement découvert la vérité sur les origines de Kirk et Spock. Le retour au XXIIIème siècle se fera avec une grande précision, bien que Spock soit obligé de presque tout calculer de mémoire et même deviner les paramètres inconnus. Les baleines répondront à temps à l'étrange vaisseau qui absorbait toute énergie avoisinante et était sur le point de détruire la Terre. La « baleine » extraterrestre, satisfaite de ce contact, s'en retourne laissant tout redevenir normal : la Terre est sauvée. Le Dr Taylor choisit de vivre au XXIIIème siècle pour continuer a veiller sur les baleines. Kirk et son équipage sont jugés devant le Conseil de la Fédération pour avoir volé et détruit l'U.S.S. Enterprise afin de sauver Spock. Bien que Kirk ait désobéi aux ordres directs et violé un grand nombre de lois de la Fédération, le Conseil fait l'éloge de l'amiral et de son équipage pour avoir sauvé la Terre. Malgré tout, Kirk est rétrogradé au rang de capitaine, il lui est confié le commandement d'un nouveau vaisseau spatial : l'U.S.S. Enterprise NCC-1701-A. Star Trek IV est un grand succès commercial, pour un budget de 25 millions de dollars, le films en rapporte 133 millions. Le film sera également récompensé : ASCAP Awards 1987 : meilleure musique pour Leonard Rosenman et Saturn Awards 1987 : meilleurs costumes pour Robert Fletcher. Ce film clôt une histoire débutée dans Star Trek II : La Colère de Khan. On peut considérer qu'il marque le retour de toute l'équipe au sein de Starfleet. Dans Star Trek II, Spock meurt ; dans Star Trek III : À la recherche de Spock, il réapparaît mais n'est plus lui-même, et dans Star Trek IV : Retour sur Terre, il achève sa résurrection. De plus, Kirk rachète ses fautes en sauvant encore une fois la Terre. Malgré le vol et la perte de l’Enterprise, son insubordination, et la bataille contre un oiseau-de-proie klingon, sa sanction n'est qu'un retour du grade d'amiral à capitaine, ce qui lui donne l'opportunité, encore une fois, de commander un vaisseau spatial. Ce film est le plus « léger » des Star Trek. On y découvre l'humour de Leonard Nimoy, réalisateur de Trois Hommes et un bébé sorti l'année suivante, rompant ainsi avec l'image d'acteur « cérébral » qu'il a acquise tout au long de sa carrière. Si les quiproqui de Spock sont ironiques, ceux de Scott sont plus cocasses comme lorsqu'il empoigne la souris de l'ordinateur de bureau du XXème siècle comme un microphone et dicte : « Ordinateur ! Répondez, ordinateur ! ». Chekov joue le perpétuel gaffeur et McCoy l'éternel bougon critiquant « ces bouchers du XXème siècle ». Enfin, les dernières images de l'amerrissage du vaisseau Klingon montrent un Spock rigolant que Kirk s'amuse à se jeter à l'eau. Le film rend également hommage à l'équipage du la navette Challenger qui explosa le 28 janvier 1986, dans le générique de début, juste après la lecture du journal de bord de Kirk et avant le titre du film : « Toute l'équipe de Star Trek dédie ce film aux hommes et aux femmes de la navette Challenger dont l'esprit de courage perdurera jusqu'au XXIIIème siècle et au-delà... »


Voici quelques répliques cultes du film : Spock : Prêt à enclencher l'ordinateur. Kirk : Ciblage temps ? Spock : Fin du 20ème siècle. Kirk : Rien de plus précis ? Spock : Pas avec ce matériel. J'ai programmé certaines variables de mémoire. Kirk : Lesquelles ? Spock : Carburant, poids-masse du vaisseau dans un continuum temps, localisation de la zone baleinière. Le Pacifique, en fait. Kirk : Tout cela, de mémoire ? Spock : Oui... McCoy : Anges et ministres de grâce, défendez-nous ! Spock : Hamlet, acte 1, scène 4. Kirk : 10 sur 10 pour votre mémoire, M. Spock. Kirk et Spock montent dans un bus… mais doivent en redescendre vivement quelques secondes après. Spock : Qu'est-ce que ça veut dire, « faire l'appoint » ? Spock : Votre langage s'est altéré. Vous employez maintenant des métaphores pittoresques : enfoiré, foutu, merde... Kirk : C'est la façon de s'exprimer, ici. Personne ne vous écoute si vous êtes poli. McCoy : C'est un miracle que cette race ne soit pas éteinte ! Chekov s'adressant a un agent du FBI dubitatif : Je suis Pavel Chekov, officier de Starfleet, Fédération des Planètes Unies. Gillian Taylor : J'y suis ! Vous venez de l'espace. Kirk : Non, je viens de l'Iowa. Je travaille dans l'espace. McCoy : La bureaucratie étant la seule constante de l'univers, on va nous donner un vieux rafiot. Sulu : Excusez-moi docteur, mais j'espère qu'on nous confieras l'Excelsior ! Scott : L'Excelsior ? Qui voudrait de cette lessiveuse toute rapiécée ? Kirk : Un vaisseau est un vaisseau, nous prendrons ce qu'on nous donnera... Apercevant le tout nouvel U.S.S. Enterprise-A, Kirk : Mes amis, nous sommes à la maison !



Sources : Wikipédia et Memory Alpha.

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